Infiltration

Enfin, une journée à passer en navette pour aller sur Terre, une dizaine de jours en plus pour se préparer à la base de ZAFT la plus proche pour se préparer, s'équiper et repérer le terrain avant de débuter la mission.
Il s'agirait de na pas se faire repérer l'ennemi, enfin si on pouvait parler d'ennemi vu qu'on est sensés être en temps de paix. Plus pour longtemps de toute façon. Avec les facéties de son président, Ayana ne doutait pas que le moment ou tout sauterait se rapprochait.

Pas la peine de chercher du côté des laboratoires officiellement nommés. Mais plutôt les endroit ou des activités considérées suspectes ont été relevées. A force de chercher, elle était quasiment sure d'avoir trouvé un des endroits, un de ces laboratoires répugnants. Shinn avait lui même rédigé quelques mémoires sur le sujet, et en particulier sur une jeune fille morte peu de temps après qu'il l'ait rencontrée.

Peu importe qui elle était, ce qu'elle savait c'est qu'elle avait pas mal chamboulé la vie de son ancêtre.
Alors qu'elle réfléchissait, elle surveillait l'endroit ou elle se trouvait, s'assurant de ne pas tomber par mégarde sur des membres du Blue Cosmos si ils étaient bel et bien en poste par ici.

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Mais, y avait-il vraiment quelque chose de suspect à cet endroit ?
Ou tout simplement, les soupçon d'Akito envers l'EAF et la création d'Extended avaient-ils raison d'être ?

Un grand grillage faisait le tour de la zone observait par Ayana. Autour de celui-ci un chemin avait été tracé par les passages répétés des rondes de gardes des soldats de l'EAF.

Dans l'espace grillagé, il y avait surtout des tentes militaires et des soldats entrain de s'entraîner. Il n'y avait que deux bâtiments fait d'autre chose que de tissus. L'un semblait être le coin douche et sanitaire, l'autre avait une fonction difficile à déterminer de la position d'Ayana.

Les soldats courraient dans tout les sens et la plupart quittés les lieux par dizaine en se serrant les uns les autres à l’arrière de véhicule militaire. Le petit camps était en alerte, mais pourquoi ?

Si ce n'était qu'un simple camp d'entraînement, pourquoi un tel dispositif de sécurité ? Il fallait qu'ils aient vraiment quelque chose à cacher pour investir autant de forces pour la sécurité.
Mais ce n'est pas ce qui inquiétait la jeune femme, c'était plutôt l'état d'alerte qui agitait l'endroit, pourtant il n'y avait aucune raison pour que cette fête soit en son honneur, peut être un problème interne.

Peu importe, elle était intéressée par le bâtiment qu'elle n'arrivait pas à identifier de sa position. Bien, déjà observer les lieux, à part les patrouilles, il n'y avait qu'un grillage qui la bloquait, et certainement des caméras.
Avec des jumelles, Ayana chercha une faille dans cette protection, elle aurait certainement sa chance de passer, mais plutôt à la faveur de la nuit. Par chance, c'était pratiquement le cas, et elle devrait en profiter pour changer sa position afin d'être la plus proche possible de l'endroit ou elle souhaitait se rendre.

Le plus dur dans ce genre d'exercice, c'était de ce déplacer sans attirer l'attention, surtout lorsqu'une base est en alerte.
Mais au moins, le soleil était déjà quasiment couché alors qu'elle était bientôt arrivée à la position qu'elle estimait la mieux placée pour infiltrer la zone.
Mieux valait éviter de tuer les gardes si elle tombait sur certains lui bloquant le passage, à cette fin elle avait emmener un fusil avec des munitions tranquillisantes et un pistolet à impulsions électriques.
Et tout de même au cas ou, une arme de poing à silencieux, mortelle cette fois.

Il ne restait plus qu'à patienter.

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Voilà que l'obscurité était tombé, pourtant les rondes ne s'arrêtait pas autour de la base et des soldats continuaient de quitter les lieux.

Deux militaires à pied chargé de faire une petite ronde discutaient. D'où était Ayana, elle aurait peut être pu entendre deux répliques, pas plus, pas moins, avant que les soldats ne s'éloignent à nouveau.

- C'est grave quand même, tu crois qu'il y a vraiment une bombe sur Terre ?
- En tout cas, ils prennent ce type au sérieux. Ils envoient toutes nos troupes chercher cet engin.

En cette douce nuit, il était impossible de voir ce qui se passait dans le bâtiment : toute lumière éteinte, les jumelles ne serviraient pas à grand chose. Que se passait-il dans ce bâtiment haut d'un étage ?

Une bombe ? Qu'est ce que c'était que cette histoire encore ? Peu importe, elle vérifierait cela une fois de retour à la base. Mais pour l'instant, elle était désormais sure d'avoir mémorisé le temps entre chaque tour de garde, même en alerte ils semblaient respecter au moins ce protocole, bizarre tout ce qui se passait ici.
La jeune femme avança encore, ici était le seul endroit de la base le moins surveillé, et visiblement il n'y avait pas non plus de caméras.
Vérifiant une dernière fois aux alentours, Ayana sortit du couvert des fourrés et escalada rapidement, tout en veillant à rester discrète, la clôture entourant le campement.

Elle était presque arrivée devant l'entrée la plus proche de ce bâtiment bizarre, toute lumières éteintes, visiblement abandonné, alors pourquoi prendre la peine de faire un campement autour ? Comme pour le protéger ?
Cela n'avait décidément aucun sens ici.
Regardant constamment autour d'elle, Ayana s'approcha de l'endroit convoité, usant de tous les recoins possibles afin de dissimuler au mieux sa présence.
Il y aurait peut être une présence ennemie pour surveiller au moins l'entrée, on ne sait jamais, mieux valait continuer d'avancer avec discrétion pour l'instant.

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L'entrée du lieux tant convoité par Ayana n'était en réalité par surveillé. La porte n'était même pas verrouillée. Es ce que l'EAF trouvait cela inutile au vue des rondes extérieur ? Ou es ce qu'elle n'avait tout simplement rien à caché ?

En tout cas, le petit campement n'était pas en alerte interne, Ayana n'avait donc pas était repérée pour le moment. Une fois rentrée, qu'allait-elle découvrir ?

La porte d'entrée donné dans un couloir avec 3 portes: une à gauche, deux à droite. La porte de gauche menait vers une salle de réunion, une longue table, des chaises, un tableau, rien de bien intéressant. Du côté droit, la première porte menait à l'infirmerie, et la seconde donné sur un escalier montant.

Phénomène étrange, le bâtiment avait l'air plus petit de l'intérieur, l'étage cachait-il quelque chose ?

La il y avait réellement un problème dans cette base, ne pas surveiller un bâtiment qui était le seul solide de cette base mis à part les tentes, relevait soit de l'inconscience, soit qu'il n'était pas necéssaire de la garder vu qu'il n'y avait certainement rien dedans.

Regardant autour d'elle, Ayana vérifia ses options, la salle de réunion ne contenait peut être rien d'intéressant, mais l'infirmerie peut être, après tout, si il y avait bien des extendeds, elle aurait ses chances de trouver des drogues en rapport dans cet endroit, aussi, après avoir prit son arme de poing à silencieux, elle ouvrit lentement et le plus discrètement possible la porte l'infirmerie, mieux valait s'attendre à tout. L'étage passerait après.

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Rappelons que ce bâtiment n'était pas le seul à être solide, il y avait aussi les salles de douches et les sanitaires qui l'étaient. Mais revenons à notre bâtiment non surveillé, non éclairé, et suspect aux yeux du capitaine Asuka.

L'infirmerie était déserte, il y avait juste un mot mit en évidence sur le bureau :

Code:: Tente rouge secteur 4 en cas de problème.

L’infirmière se prenait apparemment une nuit de repos bien méritée. Dans les placards où sur les étagères il n'y avait rien d’intéressant. Des bandages, quelques sérums en cas de piqûres empoisonnées, des anti-douleur plus ou moins fort, et d'autres médicaments divers et variés sans grand-intérêt majeur pour la mission d'Ayana.

Dans un meuble fait de divers tiroirs se trouvé les dossiers de plusieurs soldats: surement ceux assigné à ce campement. Apparemment ils étaient tous des bleus qui avait atterrit ici pour leur première affectation, à croire que l'EAF avait tellement de soldat qu'elle ne savait plus quoi en faire.

Finalment il y avait matière à se demander si il y a vraiment quelque chose ici, ou bien si c'était son foutu président qui l'avait aiguillée ici pour se moquer d'elle et se venger de la façon dont elle l'avait traité. Mais non, il était certes bête, mais tout de même pas à ce point, sinon il y aurait de quoi s'inquiéter pour l'avenir des coordinateurs.

Ressortant de l'infirmerie après avoir tout fouiller, Ayana prit les escaliers, tout son arme à la main, et arriva à l'étage suivant, à pas de loup comme on le dit.
Entrant en se faisant la plus dicrète possible, Ayana arrvia dans la pièce du premier étage, qui sait ce qu'elle allait découvrir.

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Ce qu'il allait découvrir était une salle, et oui, sans blague ?

des fauteuils par ci par là, des distributeur de bouteille d'eau, une cafetière, une table, des chaises, des crochet au mur sur lesquels était fixés des tenues de... mécanicien de l'EAF. Une petite porte prêt de ces derniers affichait fièrement le mot "vestiaires".

Un casque de pilote traînait sur une des tables, pourtant Ayana n'avait vu aucun mobile suit ou mobile armor à l'extérieur. Peut-être qu'il s'agissait du casque d'un extended ?

Sur l'autre mur, de nombreuses vitres donnant sur un salle bien plus grande et et haute : voilà qui expliquait la taille du bâtiment vu de l'extérieur.

Derrière les salles de réunion, 'infirmerie et les vestiaires se dissimuler un hangars ! Oui, malgré le toit des plus normal vu de l’extérieur il s'agissait bel et bien d'un hangars!

Au dessus de la porte menant aux escaliers descendant vers le hangars il y avait une source de lumière verte. Pas de texte, ni d’explication, juste une lumière verte, comme pour signaler que la porte était là dans cette obscurité.

Ayana pouvait très bien se diriger directement vers la porte menant dans ce hangars, ou d'abord prendre le temps de l'observait de son superbe point de vue.

D'accord, ce n'était pas exactement ce qu'elle recherchait, mais ne pas dire que ce n'était pas intéressant serait une erreur.
Normalement l'EAF aime se vanter et afficher au grand jour ses bases et ses MS, si ce n'était pas le cas ici, c'était peut être signe que les unités possiblement présentes dans ce fameux hangars n'étaient pas de simples unités de série ou des modèles connus de ces cent dernières années.

Un nouveau prototype ? Pourquoi pas, après tout on avait bien le droit de rêver à tout ça, c'est un hangar après tout.
Ce qui rendait méfiante Ayana ce n'était pas ce hangar, c'était plutot l'état d'abandon de cet endroit, en plein milieu d'une base. Soit ils étaient tous en bas, soit il y a eu un problème ici et personne ne s'en est rendu compte jusqu'alors.

Mieux valait être prudent qu'entrer comme ça, se collant au mur, la jeune femme jeta un regard discret par la baie vitrée, dans l'espoir d'apercevoir quelque chose d'intéressant de l'endroit ou elle se trouvait actuellement.

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De l'endroit où Ayana se trouvait elle pouvait apercevoir le système d'ouverture du toit du bâtiment. Plutôt utile pour faire sortir les MS d'un hangars, surtout qu'il n'y avait aucune porte suffisamment grande visible de l'extérieur.

Elle pouvait aussi voir quelques MS en construction, 2 pour être exacte. Il ne s'agissait pas de MS de masses mais de MS personnalisés. Juste des mobile suit, pas des Gundam. Tout du moins à première vu car pour le moment il n'y avait que l'ossature de base sur laquelle viendrait se greffer tout le restes.

Bien plus bas que la salle où se trouvait Ayana, sur le sol du hangars traînait quelques mécaniciens fatigués profitant d'une pause autour d'un café. Un autre tapoter sur le clavier d'un ordinateur, un autre baillait méchamment au dessus d'une feuille de papier posait sur une table au milieu du hangars. Des plans? Des données ? Mystère, impossible de lire de là où se trouvait la soldate de ZAFT.

Ca ne lui plaisait pas tellement, mais elle n'avait pas d'autre choix que d'entrer si elle voulait savoir ce qu'étaient ces machines, le problème était que cette fois elle n'aurait certainement pas d'autre choix que de tous les descendre si elle se faisait repérer, son pistolet à impulsions était une arme de coup par coup qui nécessitait d'être rechargés à chaque tir, et son fusil n'avait que cinq tirs par chargeurs.

Entrant discrètement, la jeune femme descendit à pas de loup, fort heureusement, à part ceux qui prenaient leur café, ceux qui étaient sur l'ordinateur et les plans étaient plutôt éloignés. Avec un peu de chance, elle pourrait agir discrètement.
Fusil en main, elle tira en premier sur la personne qui était sur l'ordinateur, au moins il ne ferait pas de bruit, le plus chaud serait les autres. Finalement Ayana visa le type affalé sur les plans.
Remettant un nouveau chargeur au cas ou, Ayana s'occupa de ceux qui buvaient leur café. Le premier à tomber surpris les autres, le deuxième les affola, et le troisième les fit paniquer.

Les deux qui restaient tentèrent de partir, mais sans le savoir ils couraient vers leur agresseur qui, une fois à portée, assomma le premier avec un coup surprise à la gorge tandis qu'il assomma le deuxième avec le pistolet à impulsions.

Un fois le nettoyage terminé, Ayana regarda aux alentours si il n'y avait personne d'autre avant d'aller vérifier les plans sur la table.

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